Archives mars 2019

Différences entre rupture d’anévrisme et accident vasculaire cérébrale

Les accidents cardio-vasculaires et les ruptures d’anévrisme causent tous des crises parfois mortelles. Ils sont souvent confondus opposés. Il convient donc d’apporter des nuances. Afin d’éviter toute confusion, lisez ce qui suit.

Qu’est-ce qu’un accident cardio-vasculaire ?

L’accident cardio-vasculaire est également appelé accident vasculaire cérébral (AVC). Il se manifeste après un disfonctionnement du système circulatoire sanguin au niveau du cerveau humain. Il entraîne un manque d’oxygène et par conséquent la mort des cellules touchées en cas de privation prolongée. En fait, le terme accident cardio-vasculaire est un peu généraliste. Il englobe deux types d’accident cardio-vasculaire. On a :

  • l’AVC ischémique cérébral

Il s’agit d’un arrêt subit de la circulation sanguine. Cela est provoqué généralement par un caillot. Dans ces cas, la victime est prise d’un infarctus cérébral. C’est le type d’AVC le plus répandu.

  • l’AVC hémorragique

C’est un type d’AVC moins répandu. On estime qu’il s’agit du quart des accidents cardio-vasculaires. C’est un cas beaucoup plus grave que le premier. En fait, ce type d’AVC survient quand l’un des vaisseaux sanguins se rompt dans le cerveau. L’hématome qui s’ensuit bloque le flux sanguin. On distingue deux sous-types d’AVC hémorragique : la rupture d’anévrisme et la malformation de vaisseaux sanguins. Cette dernière s’acquiert dès la naissance

La rupture d’anévrisme, un cas particulier d’AVC

La rupture d’anévrisme est en fait un cas d’AVC hémorragique. L’anévrisme cérébral est une dilatation inhabituelle d’une des artères sanguines qu’on retrouve au niveau du cerveau. On trouve cette anomalie chez les sujets qui ont des comportements à risques. Au nombre de ces derniers, on citer : une alimentation trop riche en cholestérol, une addiction à l’alcool et à la cigarette. Ceux qui souffrent également de l’hypertension sont sujets à l’anévrisme cérébral​​​​​​.

Une rupture d’anévrisme se déroule comme suit : une bulle se forme dans le sang au niveau de l’anévrisme. La bulle entraîne ensuite une rupture de l’anévrisme ; ce qui débouche sur le déferlement du sang dans le cerveau. Les symptômes de la rupture d’anévrisme sont les suivantes : douleurs à l’abdomen, au dos aux jambes ou au bras… Généralement il n’y a pas de signes avant-coureurs d’une rupture d’anévrisme. Le meilleur remède ici est de prévenir l’incident en adoptant un mode de vie sain.


Taux trop bas ou trop élevé d’hématocrite: quelles implications ?

Les hématies constituent les principales cellules du sang. Elles sont chargées du transport de l’oxygène à travers tout le corps. Que signifie l’hématocrite ? Comment mesure-t-on son taux ? Quels sont les facteurs à l’origine de la variation de son taux ? Quelles sont les conséquences de sa variation ? Trouvez les réponses dans cet article.

Qu’est-ce que l’hématocrite ?

L’analyse du sang permet d’évaluer un certain nombre de paramètres de santé dont le taux d’hémoglobines et aussi de d’hématocrite. L’hématocrite désigne le volume ou le pourcentage qu’occupent les globules rouges par rapport au volume total du sang dans le corps. Étant un taux, ce volume est exprimé en pourcentage par rapport au volume total sanguin. Le taux d’hématocrite varie en fonction du sexe et de l’âge de l’individu. Il est plus élevé chez l’homme que chez la femme. Cela est dû à la production de testostérone chez l’homme. Chez l’homme, il varie entre 42 et 54 % alors que chez la femme, il est compris entre 38 et 46 %. Le taux d’hématocrite d’un nouveau-né est plus élevé et chute progressivement lorsque ce dernier grandi.

L’hématocrite étant lié au volume des hématies, il peut augmenter ou baisser en fonction du nombre de globules rouges par litre de sang. Autrement dit, plus le nombre de globules rouges par litre de sang est élevé et plus le taux d’hématocrite l’est aussi. L’augmentation ou la baisse de ce dernier a des implications directes sur l’état de santé d’un individu. Le taux d’hématocrite et le taux d’hémoglobine sont évalués pendant un hémogramme complet ou lors de la Numération de la Formule Sanguine.

Taux d’hématocrite élevé : causes et implications

Le taux d’hématocrite peut être élevé à la suite de l’augmentation de la glycoprotéine sanguine appelée érythropoïétine. L’érythropoïétine est une hormone dont la teneur élevée entraîne systématiquement l’augmentation du volume des globules rouges. Cette augmentation provoque à son tour l’augmentation de l’hématocrite, qui va souvent au-delà de 55 %. Par ailleurs, un taux d’hématocrite élevé peut être dû à la déshydratation. Il peut aussi être dû à la présence de maladies telles que les cancers, la maladie de Vaquez, la maladie d’Addison et aussi les maladies pulmonaires. L’implication directe de cette augmentation est qu’elle peut provoquer des accidents vasculaires, l’hypertension ou les acouphènes.

Taux d’hématocrite bas : causes et implications

Le taux d’hématocrite peut baisser et traduit en générale des signes d’anémie (volume d’hémoglobine bas). Cette baisse peut être due à une insuffisance en fer, à des pertes sanguines ou à la diminution des certaines teneurs sanguines. En effet, l’anémie peut être causée par un Taux Corpusculaire Moyen en Hémoglobine (TCMH) bas. Elle peut être aussi causée par une Concentration Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine (CCMH) basse. L’implication directe est le diagnostic de l’anémie mais qui doit être confirmée en analysant aussi les résultats du volume globulaire moyen.


Face à un malaise vagal, que faire ?

Nul n’est à l’abri d’un malaise surprise. Pour avoir le reflexe et connaître les gestes qu’il faut, il est important de se ressourcer. C’est ce que nous vous proposons à travers cet article qui renseigne sur le malaise vagal. Prenez donc quelques minutes de votre temps pour découvrir le comportement à adopter face à un malaise ou choc vagal.

Que savoir sur le malaise vagal ?

Le malaise vagal est le ralentissement de la fréquence cardiaque. Ce ralentissement est associé à une chute de la pression artérielle. Le malaise vagal cause une lipothymie, c’est-à-dire une perte de connaissance brève et partielle. Lorsque cette perte de connaissance est totale, on parle d’une syncope vagale. Les premières découvertes sur ce malaise ont été possibles en 1907 grâce au neurologue et pédiatre britannique William Gowers. Le malaise vagal se produit généralement par la densité des activités au niveau des systèmes nerveux sympathique et parasympathique. La stimulation excessive du nerf vague en est la véritable cause.

Symptômes

Le choc vagal peut arriver à tout le monde, que nous soyons vieux, jeunes ou enfants. Les signes annonciateurs sont multiples. Les personnes concernées par le malaise vagal présentent les symptômes suivants :

  • transpiration abondante
  • vertige
  • troubles visuels
  • maux de tête
  • phobies
  • faiblesse musculaire
  • stress
  • troubles digestifs
  • acouphènes
  • chaleur intense
  • grossesse, etc.

Il est important de rester attentif au fonctionnement de l’organisme car les organes tels que le cerveau, l’estomac, le cœur et l’intestin dépendent du nerf vague. Lorsque vous vous retrouvez dans ces conditions annonciatrices de malaise vagal, que faire ? Pas de panique. Il suffit d’avoir des réflexes simples comme celles que nous vous proposons.

Quelques conduites à tenir en cas de malaise vagal

Le malaise vagal, dans la plupart des cas, est sans gravité. Mais il est important d’avoir quelques notions pour vite retrouver la forme car la chute qu’il provoque peut être source de traumatismes. Si vous êtes en face d’une personne en malaise vagal, il faut :

  • spontanément l’allonger de sorte que ses jambes soient surélevées ou en Position Latérale de Sécurité (PLS)
  • vérifier si la personne respire et est consciente
  • contrôler son pouls
  • oxygéner la personne
  • questionner la victime pour en savoir plus sur ses antécédents médicaux (grossesse, allergies, diabète, traitements particuliers…)
  • alerter les secours si la victime tarde à prendre conscience, etc.

Il est possible qu’une personne ait le malaise vagal à répétition. Pour éviter cette situation, il faut, après un premier malaise, que la victime se repose et mange. Il faut qu’elle évite les mêmes positions pendant longtemps (assis, debout, accroupie…) pour favoriser la circulation sanguine. La contraction des muscles est une bonne chose. Il ne faut pas aussi négliger d’aller en consultation pour écarter les risques de traumatisme.

De façon générale, après un bon repos, un malaise vagal cesse naturellement. Néanmoins, il faut souligner que le choc vagal peut être récurant chez une personne. Dans ce cas, il est important de suivre un traitement médical. Midodrine est un médicament utilisé le plus souvent pour ce traitement. Il est important de prendre conseil chez son médecin ou pharmacien pour éviter autant que possible les effets secondaires. On peut aussi suivre une rééducation par tilt-test qui est la pose d’un stimulateur cardiaque.


Comment se passe la fibroscopie ?

Des douleurs atroces au ventre à n’en point finir ? Des difficultés de déglutition ? Des vomissements répétitifs ? Rendez-vous vite chez le médecin pour vous faire faire une fibroscopie digestive afin de déterminer l’origine de tous ces malaises. Contrairement aux idées reçues, c’est un examen qui fait plus de peur que de mal. On en parle dans cet article.

Définition de la fibroscopie

La fibroscopie, par définition, est l’exploration d’une cavité à l’intérieur du corps humain au moyen d’une sonde. La fibroscopie digestive est encore connue sous le nom d’endoscopie œsophage-gastro-duodénale. C’est un examen médical qui consiste à explorer les structures de l’estomac, du duodénum et de l’œsophage. On parle de la fibroscopie gastrique ou de la fibroscopie de l’estomac, de la fibroscopie de l’œsophage et du duodénum. Pour ce faire, le clinicien utilise un endoscope muni de fibres optiques et de caméra pourvue d’éclairage.

Les indications

La fibroscopie est recommandée dans les cas de maux de ventres ou de reflux gastriques persistants. Elle est également indiquée en cas de vomissement, de déglutition difficile. Le recours à la fibroscopie se fait en cas de persistance de l’un de ces malaises ou d’un échec thérapeutique répétitif. Cet examen permet aussi de détecter d’autres anomalies encore cachées au niveau des voies digestives. Ainsi, à la suite d’une fibroscopie, on peut mettre en évidence une sténose, un ulcère ou encore des lésions cancéreuses. Suite à ces constats, le médecin peut décider de faire en plus de l’exploration un prélèvement ou un geste thérapeutique.

Comment se déroule cet examen ?

La fibroscopie est un examen désagréable mais indolore. Elle peut être réalisée sous une anesthésie locale ou générale. Elle ne dure en moyenne que quelques minutes (l’anesthésie comme la fibroscopie). Pour réaliser cet examen, le patient est couché sur le côté gauche puis le clinicien introduit dans sa bouche la sonde. Il est conseillé de déglutir après quelques secondes pour permettre l’ouverture de la glotte.

Lorsque la sonde atteint l’œsophage, le patient évite de déglutir. Il peut arriver que le médecin soit amené à retirer ou à prélever certaines cellules. Cela est moins douloureux qu’il n’y paraît. Certains moments désagréables de cet examen, sont entre autres l’entrée de la sonde qui engendre le réflexe de nausée. Il y a aussi l’entrée d’air dans l’estomac qui provoque des renvois d’air.

Les précautions à prendre avant la fibroscopie

Il est important de rester totalement à jeun de la veille jusqu’au moment de l’examen. Cela est nécessaire afin que les voies digestives soient dégagées, propres et ainsi permettre une bonne visualisation des cavités. Cela évite aussi de vomir lorsque le réflexe de nausée survient après l’entrée de la sonde au niveau de la glotte. La plupart des patients sont souvent très anxieux par rapport à cet examen. Ainsi, au lieu de passer par la bouche, la sonde passe plutôt par le nez et est donc beaucoup plus fine. Certains patients peuvent recevoir un tranquillisant ou inhaler du Meopa pour se détendre.

Après l’examen

Si le patient a été mis sous anesthésie locale, les effets de l’anesthésie doivent complètement se dissiper avant qu’il ne puisse manger ou boire à nouveau. Cela permet d’éviter que la nourriture prenne un autre chemin. De même, le patient sera mis sous observation pendant quelques heures si l’anesthésie a été générale. Les résultats de la fibroscopie sont rapidement disponibles et remis au patient, sauf en cas d’examen supplémentaire à réaliser au laboratoire.


comment soigner la fissure anale ?

La fissure anale est une déchirure au niveau de l’anus. Peu et très douloureuse parfois, elle peut évoluer en causant d’autres complications en absence de prise en charge sérieuse. Cet article indique les traitements à suivre pour anéantir ce mal.

La fissure anale : les causes

Presque absent chez les enfants de plus de deux ans, la fissure anale touche plus les bébés et les adultes. Elle a pour cause plusieurs facteurs. Une série de constipations répétée est l’un de ces facteurs. La constipation fait suite à une alimentation faible en fibres ou une déshydratation de l’organisme. Cela empêche une évacuation normale des selles qui deviennent dures. Ces selles, trop solides, ont tendance à causer une déchirure anale.

Aussi, la fissure anale peut se manifester à la suite d’une diarrhée. La pression sous laquelle les selles sont éjectées au cours de la diarrhée peut affecter la paroi de l’anus. Une déchirure de celle-ci peut s’ensuivre. La sodomie est également une pratique sexuelle à risque. Cause du phénomène de non continence des selles, elle peut également créer une fissure anale. Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin peuvent être des facteurs de risques.

La fissure anale se manifeste par une apparition de traces de sang après la selle, une douleur. De même, un réflexe de résistance à l’évacuation des matières fécales ou une constriction de l’anus peuvent donner l’alerte.

Comment soigner la fissure anale ?

Les personnes souffrant de la fissure anale préfèrent un traitement maison étant réticentes d’expliquer les symptômes aux médecins. Ils optent donc pour des soins auto-administrés. Cela consiste à consommer des fibres alimentaires pour faciliter la digestion. On note également l’utilisation de laxatifs pour rendre moins dures les selles. L’hydratation régulière de l’organisme par une prise d’eau fréquente peut amoindrir le mal.

Cependant, le traitement médical de la fissure anale peut être chirurgical ou non. Pour un traitement non chirurgical, le malade se contente d’une application locale fait essentiellement de myorelaxants. Généralement, les médecins prescrivent :

  • le trinitrate de glycéryle qui agit efficacement contre la douleur et favorise la cicatrisation. Néanmoins, ce traitement peut causer des maux de tête.
  • les inhibiteurs calciques
  • la toxique botulique : c’est une substance injectable dans le sphincter dans le but de d’alanguir les muscles. La toxine détend les spasmes et accélère la guérison.

Un traitement sans résultat positif au bout de quelques semaines nécessite une intervention chirurgicale. Traitement le plus efficace pour les fissures anales chroniques, l’intervention chirurgicale a recours à une sphincterectomie. Elle consiste à couper une partie des muscles du sphincter pour étouffer les spasmes. L’opération ne nécessite guère une hospitalisation et se fait souvent en chirurgie nomade.

Prévenir la fissure anale

On peut prévenir la fissure anale. Pour cela, il vous faut avoir certaines habitudes au quotidien.

  • Consommer des mets constitués de fibres.
  • Boire assez d’eau au quotidien afin de faciliter la déjection des selles
  • Aller à la selle dès que l’on sent le besoin, ne pas insister quand l’envie n’y est pas.
  • Pratiquer une activité physique pour relaxer les muscles et l’organisme.

Pyélonéphrite: symptômes et diagnostic

Touchant nettement plus de femmes que d’hommes, la pyélonéphrite n’est pas toujours évidente à repérer. Mais elle doit être détectée le plus tôt possible afin de préserver le fonctionnement des reins. Qu’est-ce que la pyélonéphrite ? Comment se manifeste et se soigne-t-elle ? Réponses dans cet article.

La pyélonéphrite : qu’est-ce que c’est ?

La pyélonéphrite est terme médical utilisé en cas d’association de pyélite (affectant le bassinet) et de néphrite (infection du parenchyme rénal). C’est une infection des reins très sérieuse qui s’accompagne généralement d’une forte fièvre. En d’autres termes, c’est une atteinte infectieuse du tissu rénal provoquée par la présence dans la vessie des germes urinaires. Elle peut provenir :

  • d’une malformation obstructive
  • d’un reflux
  • de la présence de calculs.

Cette infection rénale peut également se produire sans malformation. Pour preuve, la plupart des cas de pyélonéphrites sont causées par un agent infectieux : Escherichia coli. Ce dernier  possède une adhésivité importante sur la muqueuse urothéliale. Il est souvent à la base des cas d’infections plus graves.

On distingue deux types de pyélonéphrite : la pyélonéphrite aigüe et la pyélonéphrite chronique. La pyélonéphrite aigüe est la conséquence d’une autre infection bactérienne qui ne touche qu’un seul des deux reins. Quant à la pyélonéphrite chronique, elle est liée aux anomalies anatomiques constatées dès le développement du bébé. Elle atteint les deux reins. Le déclenchement de la pyélonéphrite débute souvent par une cystite aigüe mal traitée où récidivante.

Pourquoi la pyélonéphrite atteint-elle plus les femmes ?

À l’instar de la cystite aigüe, la pyélonéphrite touche plus les femmes (15 à 65 ans) que les hommes pour plusieurs raisons :

  • la moindre longueur de l’urètre (surtout chez les petites filles)
  • la grossesse
  • les relations sexuelles (surtout non protégés)
  • la période post-ménopause
  • une constipation prolongée
  • les déformations anatomiques de l’appareil urinaire,
  • l’excès ou le manque d’hygiène de la zone intime,
  • le manque d’hydratation
  • les périodes pré et post-menstruelles
  • l’immunodépression…

Pyélonéphrite : les symptômes

Parfois précédée d’un épisode de cystite, la pyélonéphrite présente les symptômes comme :

  • l’apparition subite d’une forte fièvre
  • des frissons et des sueurs,
  • des douleurs au niveau des reins (douleur au rein droit par exemple dans le cas d’une pyélonéphrite aigüe)
  • des brûlures lors de la miction
  • une envie fréquente d’uriner
  • des urines malodorantes ou troubles
  • la présence de sang dans les urines
  • un malaise général
  • des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée, ballonnements réguliers)

Chez les personnes fragiles (âgées), les symptômes sont différents et plus graves

  • troubles respiratoires
  • troubles de la conscience
  • faiblesse physique générale et surtout importante
  • pâleur
  • changement de la coloration de la peau.

Il est important de consulter d’urgence lors de l’apparition des symptômes afin d’éviter des complications plus graves.

Pyélonéphrite, diagnostic et traitement

La pyélonéphrite, beaucoup plus grave qu’une simple infection urinaire, peut laisser des cicatrices définitives. Le médecin, après diagnostic, pourra prescrire chez l’adulte une analyse urinaire (ECBU). Des analyses de sang seront prescrites en cas de risque de complication. Enfin, lorsque la pyélonéphrite est très douloureuse, le médecin recommandera une échographie des reins, des voies urinaires et de la vessie. Chez les enfants, il convient de se rendre immédiatement aux urgences pour rapidement faire réaliser une batterie d’analyses. Il y aura d’abord l’ECBU puis une autre pour témoigner d’une atteinte inflammatoire du rein.

Le traitement de la pyélonéphrite nécessite une antibiothérapie dans la plupart des cas. Pour soulager certains symptômes, l’usage d’antispasmodiques et d’antalgiques est recommandé. Une hospitalisation est nécessaire en cas de pyélonéphrite compliquée ou survenant chez des personnes fragiles.


Lamaline, un médicament malin contre les douleurs

La prise de médicaments, quels qu’ils soient, ne doit pas se faire à la légère. Il faut d’abord savoir quel médicament est adapté à son mal. C’est en cela que l’avis d’un médecin est toujours recommandé. Cependant, il y a des médicaments génériques qui sont en vente libre. Mieux les connaître permet de soulager rapidement un mal passager. Dans cet article, nous vous parlons d’un médicament pour soigner les douleurs. Il s’agit de Lamaline.

Présentation et contre-indications de la Lamaline

Lamaline est un médicament destiné à apaiser les douleurs. Il se présente sous deux formes. Il y a Lamaline suppo et Lamaline gélule. Vous avez la possibilité d’acheter ce médicament soit en groupe de 5 ou de 10 suppositoires sous plaquettes thermo-fermées. Si vous préférez les gélules, le médicament existe en boite de 16 gélules. Que ce soit le suppositoire ou les gélules, les principes actifs de Lamaline sont les mêmes. Le produit est composé de paracétamol, de caféine et d’opium.

L’excipient utilisé pour ce médicament est la glycéride hémi-synthétique de forme solide. Ce médicament ne contient fort heureusement, aucun excipient dont l’effet peut être dangereux. Toutefois, si vous êtes hypersensible au paracétamol, à l’opium et/ou à la caféine, vous ne devez pas prendre ce médicament. De même, en cas d’asthme, d’insuffisance hépatocellulaire, de grossesse ou d’allaitement, ce médicament est contre-indiqué.

Posologie de Lamaline

Lamaline est indiqué pour traiter les symptômes des douleurs moyennes et fortes. C’est lorsque vous ne sentez aucune réaction suite à l’utilisation de simples antalgiques que vous pouvez prendre ce médicament. Le traitement est réservé uniquement aux adultes. La posologie de Lamaline dépend de sa forme (suppositoire ou gélule). En effet, les doses de principes actifs ne sont pas les mêmes dans les deux formes. De même, c’est selon l’intensité de votre mal que vous prendrez ce médicament.

S’il s’agit du suppositoire, il vous faut le prendre entre 1 et 3 fois par jour. Mais vous devez veiller à ne pas en prendre dans une journée plus de 6. Lamaline suppositoire se prend par voie rectale. Dans le cas des gélules, il vous faut prendre entre 1 et 2 gélules pour chaque prise par jour, une à trois fois. Il ne faut surtout pas prendre plus de 10 gélules. Lamaline gélule se prend par voie orale.

Il faut au moins 4 heures entre chaque prise du médicament. Si vous souffrez d’insuffisance rénale, vous devez alors espacer vos prises de 8 heures. Lorsque vous avez moins de 50 kg, la dose de paracétamol que vous prenez par jour ne doit pas dépasser 3 grammes.

Les effets secondaires de Lamaline

À l’instar de tous les médicaments, Lamaline a des effets secondaires. Ces effets ne sont tout de même pas observés chez tout le monde. Vous pouvez donc faire une réaction allergique à cause de la présence de paracétamol dans Lamaline. Cette allergie se manifeste par un gonflement au niveau du cou ou du visage. Vous pouvez aussi observer une éruption cutanée, mais cela survient assez rarement. La présence d’opium peut vous donner des difficultés à uriner, des vertiges, des somnolences, des nausées, des constipations, des troubles de votre humeur. Enfin, la présence de caféine peut vous causer des troubles de sommeil, de l’excitation, des palpitations.


Après le diagnostic d’une hernie hiatale, quelle alimentation adopter ?

Pour leur fonctionnement, les organes du corps humain restent dans leur cavité naturelle. Mais il peut arriver qu’un organe quitte partiellement ou entièrement sa position naturelle. On parle dans ce cas d’une hernie. Il existe différents types de hernie. La hernie hiatale est celle à laquelle nous nous intéressons ici. Cet article vous dit l’essentiel à savoir sur cette pathologie et le mode alimentaire à adopter après son diagnostic.

Qu’est-ce qu’une hernie hiatale ?

La hernie désigne le déplacement d’une partie ou de tout un organe hors de la cavité qui la contient. Cela se fait par un passage naturel. Principalement, on distingue deux grandes formes de hernies: la hernie abdominale et la hernie discale. La forme présentant le plus de variantes est la hernie abdominale. Elle renferme les hernies crurale, diaphragmatique, épigastrique hiatale, inguinale et ombilicale.

La hernie hiatale est le passage au travers de l’orifice hiatal du diaphragme d’une partie de l’estomac vers le thorax. Normalement, cet orifice est traversé par l’œsophage. On distingue deux principaux types de hernie hiatale: la hernie hiatale par glissement et la hernie hiatale par roulement. Une forme mixte peut être rencontrée. Dans les deux cas, la hernie peut favoriser un reflux gastro-œsophagien.

Symptômes d’une hernie hiatale

Dans le cas d’une hernie hiatale, les symptômes varient selon qu’il s’agisse d’une hernie par roulement ou par glissement. La hernie hiatale par roulement se manifeste très souvent par des malaises épigastriques et la dysphagie (difficulté à avaler des aliments). Encore plus loin, des compressions d’organes thoraciques peuvent survenir notamment la tachycardie (le cœur bat trop vite) et la dyspnée (difficulté à respirer). La hernie hiatale par roulement peut également se révéler par un étranglement responsable d’une occlusion intestinale. Cette dernière est la rétention de la matière digérée dans  l’intestin.

Quant à la hernie hiatale par glissement, le reflux gastro-œsophagien est le critère principal. Ce dernier est accompagné de signes typiques (régurgitations ou pyrosis) ou atypiques (toux, otalgie, douleur thoracique etc.). L’œsophagite peut être un signe de la hernie hiatale par glissement. C’est l’inflammation endommageant l’œsophage.

Alimentation à adopter en cas de hernie hiatale

En général, les hernies sont asymptomatiques. Mais quand une hernie est découverte lors d’un examen, il convient de prendre certaines dispositions. Souvent, une opération chirurgicale est effectuée pour corriger une hernie inquiétante. Qu’il y ait chirurgie ou pas, un changement d’alimentation est requis. Pour corriger ou réduire les effets d’une hernie hiatale, il faut augmenter la pression du sphincter gastro-œsophagien. Ceci passe par un délaissement des aliments riches en matières grasses. On peut citer la crème, la viande rouge, le fromage, les pâtisseries, les charcuteries, et les aliments à forte teneur en methylxanthines comme l’alcool, la cola, la menthe, le chocolat…

Cependant, l’augmentation de l’ingestion des aliments riches en protéines favorise la sécrétion de la gastrine qui augmente la pression du sphincter. Nous avons donc comme aliments: les produits laitiers écrémés, la viande maigre, le lait, le poisson maigre, etc. Les aliments qui causent des brûlures épigastriques sont aussi à éviter. Il y a entre autres les jus de fruits citrins, la tomate, les épices fortes, les boissons gazeuses. Pour amoindrir les risques de hernie hiatale, il faut éviter l’hyperpression gastrique. Cela passe par la prise de collations ou de petits repas. Il faut manger et boire lentement et éviter la gomme à mâcher.