Comprendre la colique néphrétique pour mieux la traiter

Il est de ces affections qui gâchent le quotidien des personnes qui les portent. L’une d’elles est la colique néphrétique. Elle a rapport au rein. Voulez-vous en savoir plus sur cette pathologie ? Cet article est le vôtre.

Colique néphrétique : définition et causes

La colique néphrétique est par définition la présence dans les voies urinaires d’un obstacle qui occasionne de sévères douleurs dans le dos. Cet obstacle est la plupart du temps un calcul urinaire ou encore une lithiase. Il est possible qu’il soit éliminé par le sujet atteint à la suite de mictions régulières ou alors récupéré par le médecin. Une analyse scrupuleuse de ce calcul est nécessaire afin d’établir un traitement efficace.

Parmi les causes probables de la survenue d’une telle obstruction, il y a l’hypertension artérielle, l’obésité, les infections urinaires, la consommation de certains médicaments. Il y a aussi des prédispositions génétiques comme entre autres dans les familles dont les membres présentent des taux élevés d’acide urique. Il y a également l’alimentation qui intervient (manque d’hydratation du corps, excès de protéines). Viennent ensuite les malformations notamment au niveau de la structure des circuits urinaires ou des reins, ou encore le dysfonctionnement hormonal dans la régulation de la calcémie.

Symptômes

Le symptôme dominant de la colique néphrétique est sans doute la douleur atroce dans le dos. Le plus souvent quand une personne se plaint de colique néphrétique on dit qu’elle a mal au rein. Cette douleur peut être suivie de vomissements ou de nausées, de fréquentes envies de miction et aussi d’hématurie (la présence de sang dans les mictions). Dans des cas très rares, cette colique peut se compliquer pour aboutir à une infection du rein ou à une insuffisance rénale en cas de négligence.

Diagnostic

Le diagnostic de la colique néphrétique repose essentiellement sur l’ensemble des symptômes décrits par le patient. Ainsi, un examen des urines est requis pour rechercher la présence d’une infection urinaire ou alors un examen du sang pour contrôler la créatininémie (indicateur d’une inflammation rénale en cas d’une valeur très élevée). Enfin, une échographie peut être envisagée pour avoir une idée sur la taille, la forme et l’emplacement du calcul de même que la dilatation du rein et du canal obstrué. Si nécessaire, un scanner et une radiographie peuvent également apporter de meilleures informations mais tous les calculs ne sont pas visibles par la radiographie.

Les moyens de prévention

La prévention de la colique néphrétique passe avant tout par l’adoption d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière. Il est important de boire plus d’un litre d’eau par jour. Afin de prévenir aussi les récidives, il est nécessaire de savoir de quel type de calcul le sujet a précédemment souffert. Ainsi, pour une précédente crise avec un calcul à oxalates, il est recommandé d’éviter la consommation excessive de produits sucrés. En ce qui concerne un calcul à acide urique, il faut éviter les fruits maritimes et les charcuteries. En général, il est conseillé d’éviter l’excès de protéines, des produits laitiers et du sel.

Le traitement

Le traitement de la colique néphrétique passe d’abord par le soulagement de la douleur avec des médicaments adaptés au degré de douleur. Dans les cas où le calcul n’est pas expulsé, il y a le recours à des procédés comme la chirurgie ou l’endoscopie. Cette dernière méthode consiste à détruire le calcul à l’aide d’ultrasons envoyés à travers la peau.