Différences entre rupture d’anévrisme et accident vasculaire cérébrale

Les accidents cardio-vasculaires et les ruptures d’anévrisme causent tous des crises parfois mortelles. Ils sont souvent confondus opposés. Il convient donc d’apporter des nuances. Afin d’éviter toute confusion, lisez ce qui suit.

Qu’est-ce qu’un accident cardio-vasculaire ?

L’accident cardio-vasculaire est également appelé accident vasculaire cérébral (AVC). Il se manifeste après un disfonctionnement du système circulatoire sanguin au niveau du cerveau humain. Il entraîne un manque d’oxygène et par conséquent la mort des cellules touchées en cas de privation prolongée. En fait, le terme accident cardio-vasculaire est un peu généraliste. Il englobe deux types d’accident cardio-vasculaire. On a :

  • l’AVC ischémique cérébral

Il s’agit d’un arrêt subit de la circulation sanguine. Cela est provoqué généralement par un caillot. Dans ces cas, la victime est prise d’un infarctus cérébral. C’est le type d’AVC le plus répandu.

  • l’AVC hémorragique

C’est un type d’AVC moins répandu. On estime qu’il s’agit du quart des accidents cardio-vasculaires. C’est un cas beaucoup plus grave que le premier. En fait, ce type d’AVC survient quand l’un des vaisseaux sanguins se rompt dans le cerveau. L’hématome qui s’ensuit bloque le flux sanguin. On distingue deux sous-types d’AVC hémorragique : la rupture d’anévrisme et la malformation de vaisseaux sanguins. Cette dernière s’acquiert dès la naissance

La rupture d’anévrisme, un cas particulier d’AVC

La rupture d’anévrisme est en fait un cas d’AVC hémorragique. L’anévrisme cérébral est une dilatation inhabituelle d’une des artères sanguines qu’on retrouve au niveau du cerveau. On trouve cette anomalie chez les sujets qui ont des comportements à risques. Au nombre de ces derniers, on citer : une alimentation trop riche en cholestérol, une addiction à l’alcool et à la cigarette. Ceux qui souffrent également de l’hypertension sont sujets à l’anévrisme cérébral​​​​​​.

Une rupture d’anévrisme se déroule comme suit : une bulle se forme dans le sang au niveau de l’anévrisme. La bulle entraîne ensuite une rupture de l’anévrisme ; ce qui débouche sur le déferlement du sang dans le cerveau. Les symptômes de la rupture d’anévrisme sont les suivantes : douleurs à l’abdomen, au dos aux jambes ou au bras… Généralement il n’y a pas de signes avant-coureurs d’une rupture d’anévrisme. Le meilleur remède ici est de prévenir l’incident en adoptant un mode de vie sain.


Après le diagnostic d’une hernie hiatale, quelle alimentation adopter ?

Pour leur fonctionnement, les organes du corps humain restent dans leur cavité naturelle. Mais il peut arriver qu’un organe quitte partiellement ou entièrement sa position naturelle. On parle dans ce cas d’une hernie. Il existe différents types de hernie. La hernie hiatale est celle à laquelle nous nous intéressons ici. Cet article vous dit l’essentiel à savoir sur cette pathologie et le mode alimentaire à adopter après son diagnostic.

Qu’est-ce qu’une hernie hiatale ?

La hernie désigne le déplacement d’une partie ou de tout un organe hors de la cavité qui la contient. Cela se fait par un passage naturel. Principalement, on distingue deux grandes formes de hernies: la hernie abdominale et la hernie discale. La forme présentant le plus de variantes est la hernie abdominale. Elle renferme les hernies crurale, diaphragmatique, épigastrique hiatale, inguinale et ombilicale.

La hernie hiatale est le passage au travers de l’orifice hiatal du diaphragme d’une partie de l’estomac vers le thorax. Normalement, cet orifice est traversé par l’œsophage. On distingue deux principaux types de hernie hiatale: la hernie hiatale par glissement et la hernie hiatale par roulement. Une forme mixte peut être rencontrée. Dans les deux cas, la hernie peut favoriser un reflux gastro-œsophagien.

Symptômes d’une hernie hiatale

Dans le cas d’une hernie hiatale, les symptômes varient selon qu’il s’agisse d’une hernie par roulement ou par glissement. La hernie hiatale par roulement se manifeste très souvent par des malaises épigastriques et la dysphagie (difficulté à avaler des aliments). Encore plus loin, des compressions d’organes thoraciques peuvent survenir notamment la tachycardie (le cœur bat trop vite) et la dyspnée (difficulté à respirer). La hernie hiatale par roulement peut également se révéler par un étranglement responsable d’une occlusion intestinale. Cette dernière est la rétention de la matière digérée dans  l’intestin.

Quant à la hernie hiatale par glissement, le reflux gastro-œsophagien est le critère principal. Ce dernier est accompagné de signes typiques (régurgitations ou pyrosis) ou atypiques (toux, otalgie, douleur thoracique etc.). L’œsophagite peut être un signe de la hernie hiatale par glissement. C’est l’inflammation endommageant l’œsophage.

Alimentation à adopter en cas de hernie hiatale

En général, les hernies sont asymptomatiques. Mais quand une hernie est découverte lors d’un examen, il convient de prendre certaines dispositions. Souvent, une opération chirurgicale est effectuée pour corriger une hernie inquiétante. Qu’il y ait chirurgie ou pas, un changement d’alimentation est requis. Pour corriger ou réduire les effets d’une hernie hiatale, il faut augmenter la pression du sphincter gastro-œsophagien. Ceci passe par un délaissement des aliments riches en matières grasses. On peut citer la crème, la viande rouge, le fromage, les pâtisseries, les charcuteries, et les aliments à forte teneur en methylxanthines comme l’alcool, la cola, la menthe, le chocolat…

Cependant, l’augmentation de l’ingestion des aliments riches en protéines favorise la sécrétion de la gastrine qui augmente la pression du sphincter. Nous avons donc comme aliments: les produits laitiers écrémés, la viande maigre, le lait, le poisson maigre, etc. Les aliments qui causent des brûlures épigastriques sont aussi à éviter. Il y a entre autres les jus de fruits citrins, la tomate, les épices fortes, les boissons gazeuses. Pour amoindrir les risques de hernie hiatale, il faut éviter l’hyperpression gastrique. Cela passe par la prise de collations ou de petits repas. Il faut manger et boire lentement et éviter la gomme à mâcher.


Lamaline, un médicament malin contre les douleurs

La prise de médicaments, quels qu’ils soient, ne doit pas se faire à la légère. Il faut d’abord savoir quel médicament est adapté à son mal. C’est en cela que l’avis d’un médecin est toujours recommandé. Cependant, il y a des médicaments génériques qui sont en vente libre. Mieux les connaître permet de soulager rapidement un mal passager. Dans cet article, nous vous parlons d’un médicament pour soigner les douleurs. Il s’agit de Lamaline.

Présentation et contre-indications de la Lamaline

Lamaline est un médicament destiné à apaiser les douleurs. Il se présente sous deux formes. Il y a Lamaline suppo et Lamaline gélule. Vous avez la possibilité d’acheter ce médicament soit en groupe de 5 ou de 10 suppositoires sous plaquettes thermo-fermées. Si vous préférez les gélules, le médicament existe en boite de 16 gélules. Que ce soit le suppositoire ou les gélules, les principes actifs de Lamaline sont les mêmes. Le produit est composé de paracétamol, de caféine et d’opium.

L’excipient utilisé pour ce médicament est la glycéride hémi-synthétique de forme solide. Ce médicament ne contient fort heureusement, aucun excipient dont l’effet peut être dangereux. Toutefois, si vous êtes hypersensible au paracétamol, à l’opium et/ou à la caféine, vous ne devez pas prendre ce médicament. De même, en cas d’asthme, d’insuffisance hépatocellulaire, de grossesse ou d’allaitement, ce médicament est contre-indiqué.

Posologie de Lamaline

Lamaline est indiqué pour traiter les symptômes des douleurs moyennes et fortes. C’est lorsque vous ne sentez aucune réaction suite à l’utilisation de simples antalgiques que vous pouvez prendre ce médicament. Le traitement est réservé uniquement aux adultes. La posologie de Lamaline dépend de sa forme (suppositoire ou gélule). En effet, les doses de principes actifs ne sont pas les mêmes dans les deux formes. De même, c’est selon l’intensité de votre mal que vous prendrez ce médicament.

S’il s’agit du suppositoire, il vous faut le prendre entre 1 et 3 fois par jour. Mais vous devez veiller à ne pas en prendre dans une journée plus de 6. Lamaline suppositoire se prend par voie rectale. Dans le cas des gélules, il vous faut prendre entre 1 et 2 gélules pour chaque prise par jour, une à trois fois. Il ne faut surtout pas prendre plus de 10 gélules. Lamaline gélule se prend par voie orale.

Il faut au moins 4 heures entre chaque prise du médicament. Si vous souffrez d’insuffisance rénale, vous devez alors espacer vos prises de 8 heures. Lorsque vous avez moins de 50 kg, la dose de paracétamol que vous prenez par jour ne doit pas dépasser 3 grammes.

Les effets secondaires de Lamaline

À l’instar de tous les médicaments, Lamaline a des effets secondaires. Ces effets ne sont tout de même pas observés chez tout le monde. Vous pouvez donc faire une réaction allergique à cause de la présence de paracétamol dans Lamaline. Cette allergie se manifeste par un gonflement au niveau du cou ou du visage. Vous pouvez aussi observer une éruption cutanée, mais cela survient assez rarement. La présence d’opium peut vous donner des difficultés à uriner, des vertiges, des somnolences, des nausées, des constipations, des troubles de votre humeur. Enfin, la présence de caféine peut vous causer des troubles de sommeil, de l’excitation, des palpitations.


Pyélonéphrite: symptômes et diagnostic

Touchant nettement plus de femmes que d’hommes, la pyélonéphrite n’est pas toujours évidente à repérer. Mais elle doit être détectée le plus tôt possible afin de préserver le fonctionnement des reins. Qu’est-ce que la pyélonéphrite ? Comment se manifeste et se soigne-t-elle ? Réponses dans cet article.

La pyélonéphrite : qu’est-ce que c’est ?

La pyélonéphrite est terme médical utilisé en cas d’association de pyélite (affectant le bassinet) et de néphrite (infection du parenchyme rénal). C’est une infection des reins très sérieuse qui s’accompagne généralement d’une forte fièvre. En d’autres termes, c’est une atteinte infectieuse du tissu rénal provoquée par la présence dans la vessie des germes urinaires. Elle peut provenir :

  • d’une malformation obstructive
  • d’un reflux
  • de la présence de calculs.

Cette infection rénale peut également se produire sans malformation. Pour preuve, la plupart des cas de pyélonéphrites sont causées par un agent infectieux : Escherichia coli. Ce dernier  possède une adhésivité importante sur la muqueuse urothéliale. Il est souvent à la base des cas d’infections plus graves.

On distingue deux types de pyélonéphrite : la pyélonéphrite aigüe et la pyélonéphrite chronique. La pyélonéphrite aigüe est la conséquence d’une autre infection bactérienne qui ne touche qu’un seul des deux reins. Quant à la pyélonéphrite chronique, elle est liée aux anomalies anatomiques constatées dès le développement du bébé. Elle atteint les deux reins. Le déclenchement de la pyélonéphrite débute souvent par une cystite aigüe mal traitée où récidivante.

Pourquoi la pyélonéphrite atteint-elle plus les femmes ?

À l’instar de la cystite aigüe, la pyélonéphrite touche plus les femmes (15 à 65 ans) que les hommes pour plusieurs raisons :

  • la moindre longueur de l’urètre (surtout chez les petites filles)
  • la grossesse
  • les relations sexuelles (surtout non protégés)
  • la période post-ménopause
  • une constipation prolongée
  • les déformations anatomiques de l’appareil urinaire,
  • l’excès ou le manque d’hygiène de la zone intime,
  • le manque d’hydratation
  • les périodes pré et post-menstruelles
  • l’immunodépression…

Pyélonéphrite : les symptômes

Parfois précédée d’un épisode de cystite, la pyélonéphrite présente les symptômes comme :

  • l’apparition subite d’une forte fièvre
  • des frissons et des sueurs,
  • des douleurs au niveau des reins (douleur au rein droit par exemple dans le cas d’une pyélonéphrite aigüe)
  • des brûlures lors de la miction
  • une envie fréquente d’uriner
  • des urines malodorantes ou troubles
  • la présence de sang dans les urines
  • un malaise général
  • des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhée, ballonnements réguliers)

Chez les personnes fragiles (âgées), les symptômes sont différents et plus graves

  • troubles respiratoires
  • troubles de la conscience
  • faiblesse physique générale et surtout importante
  • pâleur
  • changement de la coloration de la peau.

Il est important de consulter d’urgence lors de l’apparition des symptômes afin d’éviter des complications plus graves.

Pyélonéphrite, diagnostic et traitement

La pyélonéphrite, beaucoup plus grave qu’une simple infection urinaire, peut laisser des cicatrices définitives. Le médecin, après diagnostic, pourra prescrire chez l’adulte une analyse urinaire (ECBU). Des analyses de sang seront prescrites en cas de risque de complication. Enfin, lorsque la pyélonéphrite est très douloureuse, le médecin recommandera une échographie des reins, des voies urinaires et de la vessie. Chez les enfants, il convient de se rendre immédiatement aux urgences pour rapidement faire réaliser une batterie d’analyses. Il y aura d’abord l’ECBU puis une autre pour témoigner d’une atteinte inflammatoire du rein.

Le traitement de la pyélonéphrite nécessite une antibiothérapie dans la plupart des cas. Pour soulager certains symptômes, l’usage d’antispasmodiques et d’antalgiques est recommandé. Une hospitalisation est nécessaire en cas de pyélonéphrite compliquée ou survenant chez des personnes fragiles.


Comment se manifeste la cruralgie ?

La cruralgie est un mal qui ne touche généralement que les personnes de la tranche de 50 à 60 ans. Beaucoup plus rare que la sciatique, elle est cependant plus douloureuse. Qu’est-ce que la cruralgie ? Comment se manifeste-t-elle ? Réponses dans cet article.

La cruralgie, c’est quoi ?

Encore appelé névralgie crurale, la cruralgie est une douleur vive qui suit le trajet du nerf fémoral. En termes plus simples, la cruralgie est une douleur très intense qui se situe au niveau de la jambe. Ses causes et symptômes la rapproche beaucoup de la sciatique. Cette dernière est une douleur intense qui se déclenche au niveau bas du dos et qui irradie vers la cuisse, le mollet et le pied. Or, la cruralgie, elle, dans les cas plus graves, peut conduire à la paralysie. C’est ce qui fait d’elle une autre forme plus grave de sciatique paralysante.

Les causes de la cruralgie

Le nerf fémoral (crural) est un nerf sensitif et moteur: moteur parce qu’il permet la flexion de la cuisse et l’extension du genou et sensitif parce qu’il permet de ressentir la fraîcheur, la chaleur, la douleur… La cruralgie est la résultante de la compression d’une des racines du nerf fémoral. Elle ne provient pas d’une infection mais est plutôt le produit d’un canal lombaire étroit, d’une fracture de vertèbre, d’une tumeur sur une vertèbre lombaire, d’une scoliose… Mais les principales causes de la cruralgie sont l’arthrose ou l’hernie discale.

Comment se manifeste le mal ?

La cruralgie, plus douloureuse que la sciatique, rend invalidante la personne qui en souffre, ce qui nécessite une consultation d’urgence. Elle se manifeste par une vive douleur ressentie à l’avant de la cuisse et tout le long du nerf fémoral. Selon la racine comprimée, la cruralgie peut se manifester par une douleur dans la partie antérieure de la cuisse ou une douleur dans la fesse, de l’aine le genou, le tibia… Elle peut toucher chacun des deux jambes. Ainsi, le souffrant peut ressentir de la douleur dans la jambe gauche ou dans la jambe droite. Elle s’accompagne souvent d’une sensation de brûlures (paresthésies) ou de zones douloureuses au toucher (dysesthésies). Dans la plupart des cas, on rencontre une forme de cruralgie dite paralysante qui se manifeste par une paralysie partielle de certaines parties du corps (le genou, la pointe du pied ou le talon de pied).

La cruralgie: traitement

Si vous cherchez comment soigner une cruralgie, alors nous vous conseillons un temps de repos de deux jours afin de ne pas retarder la guérison. Aussi, en cas de cruralgie, il y a des mouvements à éviter comme : se coucher sur le dos ou le ventre, courir… Le médecin vous prescrira pour un traitement de cruralgie médicamenteux lorsqu’il remarquera les premiers symptômes. Vous aurez donc à prendre des analgésiques (paracétamols) et des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Si la douleur persiste au delà de trois mois, le spécialiste optera pour un IRM ou une radiographie de la colonne vertébrale. La chirurgie permet de libérer la compression du nerf par la fixation de la colonne, l’agrandissement d’un canal lombaire ou l’ablation de la hernie discale.


Comprendre la colique néphrétique pour mieux la traiter

Il est de ces affections qui gâchent le quotidien des personnes qui les portent. L’une d’elles est la colique néphrétique. Elle a rapport au rein. Voulez-vous en savoir plus sur cette pathologie ? Cet article est le vôtre.

Colique néphrétique : définition et causes

La colique néphrétique est par définition la présence dans les voies urinaires d’un obstacle qui occasionne de sévères douleurs dans le dos. Cet obstacle est la plupart du temps un calcul urinaire ou encore une lithiase. Il est possible qu’il soit éliminé par le sujet atteint à la suite de mictions régulières ou alors récupéré par le médecin. Une analyse scrupuleuse de ce calcul est nécessaire afin d’établir un traitement efficace.

Parmi les causes probables de la survenue d’une telle obstruction, il y a l’hypertension artérielle, l’obésité, les infections urinaires, la consommation de certains médicaments. Il y a aussi des prédispositions génétiques comme entre autres dans les familles dont les membres présentent des taux élevés d’acide urique. Il y a également l’alimentation qui intervient (manque d’hydratation du corps, excès de protéines). Viennent ensuite les malformations notamment au niveau de la structure des circuits urinaires ou des reins, ou encore le dysfonctionnement hormonal dans la régulation de la calcémie.

Symptômes

Le symptôme dominant de la colique néphrétique est sans doute la douleur atroce dans le dos. Le plus souvent quand une personne se plaint de colique néphrétique on dit qu’elle a mal au rein. Cette douleur peut être suivie de vomissements ou de nausées, de fréquentes envies de miction et aussi d’hématurie (la présence de sang dans les mictions). Dans des cas très rares, cette colique peut se compliquer pour aboutir à une infection du rein ou à une insuffisance rénale en cas de négligence.

Diagnostic

Le diagnostic de la colique néphrétique repose essentiellement sur l’ensemble des symptômes décrits par le patient. Ainsi, un examen des urines est requis pour rechercher la présence d’une infection urinaire ou alors un examen du sang pour contrôler la créatininémie (indicateur d’une inflammation rénale en cas d’une valeur très élevée). Enfin, une échographie peut être envisagée pour avoir une idée sur la taille, la forme et l’emplacement du calcul de même que la dilatation du rein et du canal obstrué. Si nécessaire, un scanner et une radiographie peuvent également apporter de meilleures informations mais tous les calculs ne sont pas visibles par la radiographie.

Les moyens de prévention

La prévention de la colique néphrétique passe avant tout par l’adoption d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière. Il est important de boire plus d’un litre d’eau par jour. Afin de prévenir aussi les récidives, il est nécessaire de savoir de quel type de calcul le sujet a précédemment souffert. Ainsi, pour une précédente crise avec un calcul à oxalates, il est recommandé d’éviter la consommation excessive de produits sucrés. En ce qui concerne un calcul à acide urique, il faut éviter les fruits maritimes et les charcuteries. En général, il est conseillé d’éviter l’excès de protéines, des produits laitiers et du sel.

Le traitement

Le traitement de la colique néphrétique passe d’abord par le soulagement de la douleur avec des médicaments adaptés au degré de douleur. Dans les cas où le calcul n’est pas expulsé, il y a le recours à des procédés comme la chirurgie ou l’endoscopie. Cette dernière méthode consiste à détruire le calcul à l’aide d’ultrasons envoyés à travers la peau.