Est-il bon de prendre du CBD ?

Le CBD a une composition qui fait de lui un élément de choix pour le traitement de certains maux. Loin d’être une drogue, le CBD a des composants qui se rapprochent de cette dernière, mais n’est en aucun cas une substance récréative ou nocive. Quels sont les bienfaits du CBD sur la santé ? Est-il bon d’en prendre ?

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Hypothyroïdie : causes, symptômes et traitements

L’hypothyroïdie est le signe révélateur d’un problème de santé grave. Fatigue majeure, teint jaunâtre, voix plus grave que d’ordinaire, prise de poids…Voilà des pépins sanitaires qui arrivent sans qu’on ne sache comment se les expliquer. Puis, on assiste à l’apparition du goitre. Et à ce moment, le malade est déjà largement éprouvé par le mal. Voici un article qui permet de cerner cette affection qu’est l’hypothyroïdie.

L’hypothyroïdie : la thyroïde en sous-production hormonale

L’hypothyroïdie est la manifestation qui signale une production insuffisante d’hormones par la glande thyroïde. Elle entraîne le ralentissement métabolique de l’organisme. Elle est plus couramment liée à l’atteinte primitive de la glande thyroïde. Cette glande localisée à la naissance du cou, en forme de papillon, joue un rôle essentiel dans la santé de l’organisme.

Il est plus rare que ce dysfonctionnement soit imputable à la centrale de régulation et de commande, qu’est l’hypophyse. On parle généralement d’hypothyroïdie périphérique ou primaire. L’hypothyroïdie est la plus répandue des perturbations thyroïdiennes et a une prévalence de 2 % des populations, en général. Affection observée plus souvent parmi la gente féminine, l’âge est aussi un facteur aggravant le risque de sa survenue.

Les manifestations de l’hypothyroïdie

Un malade d’hypothyroïdie présente certains signes inquiétants. La voix devient rauque, suivi d’une perte partielle d’audition. On note aussi une difficulté à se déplacer qui se traduit par des mouvements ralentis, une apathie générale. On remarque  un faible niveau d’énergie qui peut facilement déboucher sur un état dépressif, des crampes aiguës répétées, des douleurs articulaires. Chez les femmes, les cycles menstruels sont interrompus avec des écoulements mammaires et l’infertilité peut survenir. La personne atteinte de la maladie prend du poids, constamment constipé et sensible au froid.

Au niveau cutané aussi, le corps réagit. Le visage  grossit, s’arrondi, les traits du visage et les paupières s’alourdissent. Le jaunissement du teint et le gonflement de la langue finissent d’alarmer le souffrant. En ce qui concerne la pilosité, les poils se raréfient et se cassent vite, de même que les ongles qui se strient. La peau elle-même se dessèche et perd sa chaleur. À  cause de similitudes de symptômes, il faut veiller à ne pas confondre cette affection avec le syndrome des «basses hormones thyroïdiennes». Cette dernière apparait en général suite à des maladies et traumatismes graves.

Le diagnostic de l’hypothyroïdie

À  la suite de telles observations, le médecin traitant observera la glande thyroïde recherchant l’apparition du goitre. Il évaluera la zone atteinte, recherchera une inflammation éventuelle pour identifier la cause de l’hypothyroïdie. Lors de l’examen clinique plus poussé, les réflexes ostéo-tendineux faibliront ou disparaitront. Alors,  le malade souffrira de bradycardie et le bruit du cœur deviendra sourd.

Suite aux examens complémentaires biologiques, sanguins, morphologiques, confirmant le diagnostic, le traitement devra démarrer. Cela permet d’éviter des complications cardiovasculaires (péricardite, cardiomégalie, angine de poitrine, infarctus) ou le coma myxœdémateux.  En outre, pendant la grossesse, les séquelles d’une hypothyroïdie sur la femme et son fœtus exigent que le mal soit diagnostiqué au plus tôt. Cela passe par un suivi régulier durant la grossesse.

Le traitement de l’hyperthyroïdie

Comme traitement de l’hypothyroïdie, la prise des hormones thyroïdiennes (qui servira de thérapie substitutive) est la prescription généralement faite. La thyroxine est prescrite pour être consommée de façon graduelle, afin d’éviter d’éventuels troubles au niveau du cœur.  Ce traitement est généralement fait à vie. Il doit être rigoureux avec une adaptation en fonction de l’évolution du mal et de l’avis du médecin. Le traitement doit être  accompagné d’une hygiène de vie exemplaire (activité physique légère, alimentation saine…). L’existence de l’hypothyroïdie doit figurer au dossier médical et notifié en cas d’hospitalisation ou d’autres traitements à entamer.


Gym suédoise : qu’est-ce que c’est ?

La gym suédoise est un sport de plus en plus apprécié et ceci n’est pas l’effet du hasard. Les bienfaits de ce sport sont nombreux. Nous vous proposons de découvrir dans les moindres détails ce qu’est la gym suédoise dans cet article.

À propos de la gym suédoise

La gym suédoise est un sport qui a été conçu par les kinésithérapeutes, les médecins et les ostéopathes. Il s’agit d’une activité qui a été imaginée par le suédois Pehr Henrik Link au plus grand bonheur des amateurs de sport. Son objectif était de faire de la gymnastique une source de joie et une activité bénéfique aussi bien pour le corps que pour l’esprit. La gym suédoise est aujourd’hui un sport très apprécié. Il faut préciser que cette activité sportive peut être pratiquée par tout le monde. Le principe de la gymnastique suédoise est tout simple : alterner des enchaînements doux, des mouvements intenses et des mouvements de relaxation en musique.

La pratique de la gym suédoise

Pour pratiquer la gym suédoise, il n’est pas nécessaire de se rendre dans une salle de sport ou de musculation. Vous pouvez donc la pratiquer chez vous. Si vous le souhaitez, vous pouvez vous rendre dans un espace dédié au sport tel que le Carreau du Temple, à Pairs. À  noter aussi que la gym suédoise se pratique en groupe avec des séances d’une heure environ. Les exercices s’enchaînent et permettent de faire travailler les muscles, la respiration, l’endurance, et bien plus encore. Il faut souligner que les exercices se déroulent dans un ordre. On note dans un premier temps l’échauffement puis les exercices cardio. Ensuite, viennent  le renforcement musculaire et la récupération active. Les séances de  gym suédoise se terminent par des étirements.

Les équipements pour pratiquer la gym suédoise

Pour pratiquer la gym suédoise, il est important de bien s’équiper. Vous devez porter les chaussures de sport adéquates. Les chaussures avec des semelles épaisses sont recommandées. Vous pouvez choisir des chaussures de running. Les femmes doivent s’équiper d’une brassière de sport. Cela permettra de protéger leur poitrine. Une tenue de sport est aussi importante. Il vous revient de choisir celle qui vous convient.

Les bienfaits de la gym suédoise

La pratique de la gym suédoise a beaucoup d’avantages. Il s’agit d’un sport qui permet d’avoir les muscles renforcés, d’éliminer aussi bien l’anxiété que le stress ou encore d’être endurant. La gym suédoise n’est pas une activité ennuyante ; elle procure beaucoup de plaisir. En pratiquant ce sport, vous libérez de l’endorphine, l’hormone du plaisir.  Vous retrouverez sans doute votre sourire en vous y adonnant. La gym suédoise booste le moral. Ce sport est aussi excellent pour une bonne santé. En effet, cela favorise la stimulation du système cardiovasculaire et permet d’avoir une bonne souplesse. Si vous souhaitez vous détendre et vous libérer du stress, la gym suédoise est une solution adéquate.

En résumé, la gym suédoise est un sport qui a de nombreux bienfaits. Elle est facile à pratiquer et est accessible à tous. De plus, il n’est pas nécessaire de beaucoup s’équiper pour la pratiquer.


Quels maux d’yeux soigne-t-on par la chirurgie au laser ?

Les progrès de la technologie et de la science ont touché tous les domaines. Ils ont apporté de nombreuses facilités à l’homme. L’invention du laser date des années 1960. Les choses ont évolué depuis. Aujourd’hui, il est possible d’utiliser le laser en médecine. Cette technologie est utilisé dans de nombreux domaines de la médecine comme la dermatologie, la chirurgie esthétique, la cancérologie, l’ophtalmologie… Le domaine qui nous concerne ici est l’ophtalmologie. Nous nous penchons dans cet article sur les maladies des yeux qu’on peut guérir en optant pour une chirurgie au laser.

La myopie

La myopie est un trouble de la vision. La personne ayant ce trouble a la possibilité de voir très clairement les objets proches. Mais lorsque ces objets sont loin, elle les voit de manière floue. Il s’agit du défaut de la vision qu’on remarque le plus en Europe et en Amérique du Nord. En plus, la prévalence de la myopie augmente de jour en jour. Dans la majorité des cas, les premiers symptômes de myopie apparaissent dans l’enfance. La myopie peut être corrigée par des lunettes de vue, des lentilles de contact ou par une opération au laser.

Dans la plupart des cas, ce sont les personnes qui ont du mal à supporter les lunettes de vue et les lentilles de contact qui ont recours à la chirurgie. La technique du laser a vu le jour dans les années 1980. Le principe ici est de procéder à l’aplatissement du centre de la cornée. De même, le chirurgien peut aussi mettre une lentille artificielle concave dans les yeux du malade. Il faut savoir que les risques de complication lors d’une chirurgie de la myopie sont moindres par rapport à d’autres.

L’hypermétropie

L’hypermétropie est un peu le contraire de la myopie. Il s’agit aussi d’un trouble de la vision qui fait qu’on voit les objets proches de manière floue et les objets éloignés clairement. Dans certains cas, les hypermétropes souffrent aussi d’astigmatisme. On retrouve ce trouble de la vision chez les enfants dès le bas-âge. Aussi, les adultes peuvent en souffrir mais ils arrivent souvent à supporter le mal. Les symptômes de l’hypermétropie, en dehors de la difficulté à voir les objets proches, sont la fatigue oculaire et les maux de tête.

Tout comme la myopie, on peut opter pour des lunettes pour corriger ce trouble. De même, les lentilles de contact convexes font aussi l’affaire. Si ces deux techniques sont infructueuses, on peut toujours recourir à l’opération au laser et particulièrement à la technique Lasik. Cette opération est idéale lorsqu’on a une anomalie entre +1 et +4 dioptries. Si l’anomalie est à plus de 4 dioptries, l’usage d’implants multifocaux est plus indiqué.

L’astigmatisme

Comme nous le disions plus haut, dans de nombreux cas, l’hypermétropie est accompagnée par l’astigmatisme. L’astigmatisme fait que la personne qui en souffre a du mal à distinguer les lignes verticales et horizontales qu’elles soient proches ou loin. Cela est dû à une déformation de la cornée dans la majorité des cas. En France, des  millions de personnes souffrent d’astigmatisme. Le trouble peut survenir depuis la naissance ou après une plaie cornéenne perforante.

L’astigmatisme est caractérisé par une gêne visuelle parfois moindre, mais pouvant être très remarquable. Cela peut se caractériser aussi par des maux de tête, des picotements dans les yeux. Pour le traitement de l’astigmatisme, on peut opter pour des lentilles de contact, des lunettes de correction ou une chirurgie réfractive. Il faut dire que la chirurgie réfractive permet de faire un remodelage de la cornée. Dans certains cas, lors de l’opération au laser pour la myopie ou l’hypermétropie, on corrige en même temps l’astigmatisme.


Fitnext, un concept indiqué pour garder la forme

La santé ne dépend pas d’un seul facteur. Votre alimentation, votre activité physique, vos habitudes quotidiennes… tant de choses contribuent à faire de vous un être sain. La forme est aussi un facteur non négligeable. Comment donc avoir une santé optimale ? Plusieurs méthodes existent. Mais certaines méthodes sont semblables à un chemin de croix et le résultat est parfois décevant. Nous vous parlons aujourd’hui d’une méthode à succès : la méthode Fitnext. En quoi consiste ce concept ? Trouvez la réponse en défilant lentement vers le bas.

Fitnext : une méthode à succès pour garder la forme

Fitnext est un concept que l’on doit à l’ancien coureur professionnel et chroniqueur, Erwann Menthéour. Fitnext est un mode de vie qui allie sport, alimentation et méditation pour une vie saine. Le concept compte aujourd’hui plus de 60 000 adeptes en France et dans quelques pays étrangers. Fitnext n’est pas un régime ; c’est un programme en ligne. Le fondateur le définit comme étant un rééquilibrage alimentaire. C’est une méthode qui vous permet de prendre le contrôle de votre alimentation. Le programme de Fitnext s’étend sur une durée de 40 jours. Le programme est personnalisé suivant le profil de chacun.

Comment adhérer à Fitnext ?

Vous pouvez adhérer à Fitnext à travers le site web ou via l’application mobile. À  votre inscription, vous choisissez la durée de votre programme Fitnext et vous payez la somme de 39,90 euros. C’est la somme indiquée pour l’abonnement d’un mois (d’autres modalités sont disponibles). Un questionnaire vous est ensuite soumis. À  travers ce questionnaire, vous êtes appelé à fournir des renseignements sur vous : poids, santé, taille, cadre de vie, morphologie, etc.

Fitnext n’étant pas un régime, il vous sera demandé de préciser votre objectif : remise en forme, prise de masse musculaire, perte de poids, minceur, etc. Si votre objectif est la perte de poids, il vous sera demandé de préciser l’endroit précis du corps où vous souhaitez maigrir. Vous pouvez indiquer que vous voulez  maigrir des cuisses, des fesses, diminuer le volume du ventre gonflé, combattre la cellulite… Après cette étape, vous pouvez alors commencer votre programme quotidien (alimentation + sport + yoga). Un coach vous sera commis pour un suivi quotidien.

La structuration de la méthode Fitnext

Fitnext est un programme qui dure 40 jours et découpé en 7 semaines. C’est un plan d’action bien pensé que le client doit respecter.

  • Semaine 0 : phase Détox monodiète

Cette phase dure en général 3 jours. Elle est considérée comme la phase la plus difficile. En effet, à cette première phase, vous n’êtes autorisé qu’à consommer un seul et même aliment pendant les trois repas quotidien. Il s’agit généralement de la pomme. Il est fortement déconseillé d’aller au-delà de trois jours.

  • Semaine 1 à 6 : méthode complète

A ce stade, la méthode proprement dite commence. Votre alimentation devient plus équilibrée après les trois jours de monodiète. Il est conseillé d’opter pour des aliments sans gluten. Les produits bios sont fortement recommandés. Aux menus Fitnext, il est souvent recommandé :

  • 3 viandes (1 viande rouge + 2 viandes blanches) + 2 poissons (ou des fruits de saison + 1 poisson) par semaines
  • des céréales telles que des pâtes complètes, du riz sauvage, thaï ou riz complet. À consommer au plus trois fois par semaine
  • des légumes de saison

Il est défendu de mélanger des protéines et des céréales pendant le même repas.

Vous pourrez consulter la liste des aliments autorisés et interdits en ligne. Des idées de recettes telle que la recette minceur, sont disponibles sur le blog de Fitnext. Les recettes sont faciles à réaliser et à adapter au goût de chacun.


Que fait un étiopathe ?

Vous avez peut-être déjà entendu parler de l’étiopathie. Il s’agit d’une thérapie basée sur la recherche des sources des maux qui accablent le corps humain. Cet article vous dévoile ce que fait un étiopathe.

Présentation du concept

Étymologiquement, étiopathie vient du grec « aitia » qui signifie cause et de « pathos » qui signifie maladie. L’étiopathie est donc une thérapie qui permet de désigner l’origine d’une pathologie. Cette méthode permet de mettre au point un traitement axé autour du corps humain. L’étiopathie est née en 1963 grâce à Christian Trédaniel. Celui-ci la décrivait alors  comme une science qui permet de détecter les racines du mal afin de l’éradiquer.

Christian Trédaniel n’a pas créé cette méthode à partir de rien. En effet, il s’est beaucoup penché sur les recherches des plus grands médecins de l’antiquité à l’instar d’Hippocrate. En 1979, Trédaniel édite Les Principes fondamentaux de l’étiopathie. Il s’agit d’un ouvrage qui devait servir de guide tous les étiopathes. Dans ce livre, l’auteur  s’appuie beaucoup sur la fameuse théorie générale des systèmes de Ludwig von Bertalanffy.

L’étiopathie est un sujet très sérieux qui apparaît dans le magazine Alternative Santé, une référence lorsqu’on parle de médecine alternative. Pour parvenir à soigner une maladie, l’étiopathe s’intéresse aux causes. Il utilise une approche systémique qui permet d’identifier facilement les origines du mal. Un étiopathe peut se former dans des centres de formations privées. De façon générale, le cursus dure 6 ans.

Prise en charge d’une séance d’étiopathie

L’étiopathie souffre d’une absence de réglementation en France. Heureusement, les choses ont commencé par bouger depuis quelques années. Ainsi, l’étiopathie est considérée depuis 2012 comme une médecine manipulative. Il n’en demeure pas moins qu’elle ne soit pas remboursée par la sécurité sociale. Le statut d’étiopathe a connu également une certaine évolution. Depuis 2015, un étiopathe est sous le coup du régime social des indépendants. La loi reconnaît qu’il s’agit d’une profession libérale. Une consultation en étiopathie peut être remboursée malgré tout par certaines mutuelles. Par exemple, Uneo Naturelle prend en charge la plupart des médecines alternatives dont l’étiopathie. Chez nos voisins suisses, l’étiopathie bénéficie d’une prise en charge par les caisses complémentaires de santé.

Quels maux soigne un étiopathe ?

L’étiopathie est une thérapie qui prend en charge tout le monde, du nouveau-né au vieillard. Quant aux maladies, l’étiopathie en soigne un grand nombre. Certes cette méthode thérapeutique fait l’objet de critiques de la part des scientifiques. Mais  il faut dire qu’elle a réussi à convaincre beaucoup de personnes dont d’imminentes personnalités comme l’ancien président Nicolas Sarkozy.

Le but de l’étiopathie est d’arriver à remettre le corps dans les meilleures conditions. Pour cela, l’étiopathe fait appel à des techniques manuelles qui permettent de supprimer le mal. Néanmoins, il faut savoir que l’étiopathie n’est pas adaptée aux urgences sanitaires ou aux situations qui demandent une intervention chirurgicale. En effet, la méthode étiopathique est efficace sur des pathologies comme les troubles ORL, les troubles de l’appareil moteur, les affections gynécologiques, les maux digestifs, les troubles de la grossesse, les problèmes urinaires…


comment soigner la fissure anale ?

La fissure anale est une déchirure au niveau de l’anus. Peu et très douloureuse parfois, elle peut évoluer en causant d’autres complications en absence de prise en charge sérieuse. Cet article indique les traitements à suivre pour anéantir ce mal.

La fissure anale : les causes

Presque absent chez les enfants de plus de deux ans, la fissure anale touche plus les bébés et les adultes. Elle a pour cause plusieurs facteurs. Une série de constipations répétée est l’un de ces facteurs. La constipation fait suite à une alimentation faible en fibres ou une déshydratation de l’organisme. Cela empêche une évacuation normale des selles qui deviennent dures. Ces selles, trop solides, ont tendance à causer une déchirure anale.

Aussi, la fissure anale peut se manifester à la suite d’une diarrhée. La pression sous laquelle les selles sont éjectées au cours de la diarrhée peut affecter la paroi de l’anus. Une déchirure de celle-ci peut s’ensuivre. La sodomie est également une pratique sexuelle à risque. Cause du phénomène de non continence des selles, elle peut également créer une fissure anale. Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin peuvent être des facteurs de risques.

La fissure anale se manifeste par une apparition de traces de sang après la selle, une douleur. De même, un réflexe de résistance à l’évacuation des matières fécales ou une constriction de l’anus peuvent donner l’alerte.

Comment soigner la fissure anale ?

Les personnes souffrant de la fissure anale préfèrent un traitement maison étant réticentes d’expliquer les symptômes aux médecins. Ils optent donc pour des soins auto-administrés. Cela consiste à consommer des fibres alimentaires pour faciliter la digestion. On note également l’utilisation de laxatifs pour rendre moins dures les selles. L’hydratation régulière de l’organisme par une prise d’eau fréquente peut amoindrir le mal.

Cependant, le traitement médical de la fissure anale peut être chirurgical ou non. Pour un traitement non chirurgical, le malade se contente d’une application locale fait essentiellement de myorelaxants. Généralement, les médecins prescrivent :

  • le trinitrate de glycéryle qui agit efficacement contre la douleur et favorise la cicatrisation. Néanmoins, ce traitement peut causer des maux de tête.
  • les inhibiteurs calciques
  • la toxique botulique : c’est une substance injectable dans le sphincter dans le but de d’alanguir les muscles. La toxine détend les spasmes et accélère la guérison.

Un traitement sans résultat positif au bout de quelques semaines nécessite une intervention chirurgicale. Traitement le plus efficace pour les fissures anales chroniques, l’intervention chirurgicale a recours à une sphincterectomie. Elle consiste à couper une partie des muscles du sphincter pour étouffer les spasmes. L’opération ne nécessite guère une hospitalisation et se fait souvent en chirurgie nomade.

Prévenir la fissure anale

On peut prévenir la fissure anale. Pour cela, il vous faut avoir certaines habitudes au quotidien.

  • Consommer des mets constitués de fibres.
  • Boire assez d’eau au quotidien afin de faciliter la déjection des selles
  • Aller à la selle dès que l’on sent le besoin, ne pas insister quand l’envie n’y est pas.
  • Pratiquer une activité physique pour relaxer les muscles et l’organisme.

Comment se passe la fibroscopie ?

Des douleurs atroces au ventre à n’en point finir ? Des difficultés de déglutition ? Des vomissements répétitifs ? Rendez-vous vite chez le médecin pour vous faire faire une fibroscopie digestive afin de déterminer l’origine de tous ces malaises. Contrairement aux idées reçues, c’est un examen qui fait plus de peur que de mal. On en parle dans cet article.

Définition de la fibroscopie

La fibroscopie, par définition, est l’exploration d’une cavité à l’intérieur du corps humain au moyen d’une sonde. La fibroscopie digestive est encore connue sous le nom d’endoscopie œsophage-gastro-duodénale. C’est un examen médical qui consiste à explorer les structures de l’estomac, du duodénum et de l’œsophage. On parle de la fibroscopie gastrique ou de la fibroscopie de l’estomac, de la fibroscopie de l’œsophage et du duodénum. Pour ce faire, le clinicien utilise un endoscope muni de fibres optiques et de caméra pourvue d’éclairage.

Les indications

La fibroscopie est recommandée dans les cas de maux de ventres ou de reflux gastriques persistants. Elle est également indiquée en cas de vomissement, de déglutition difficile. Le recours à la fibroscopie se fait en cas de persistance de l’un de ces malaises ou d’un échec thérapeutique répétitif. Cet examen permet aussi de détecter d’autres anomalies encore cachées au niveau des voies digestives. Ainsi, à la suite d’une fibroscopie, on peut mettre en évidence une sténose, un ulcère ou encore des lésions cancéreuses. Suite à ces constats, le médecin peut décider de faire en plus de l’exploration un prélèvement ou un geste thérapeutique.

Comment se déroule cet examen ?

La fibroscopie est un examen désagréable mais indolore. Elle peut être réalisée sous une anesthésie locale ou générale. Elle ne dure en moyenne que quelques minutes (l’anesthésie comme la fibroscopie). Pour réaliser cet examen, le patient est couché sur le côté gauche puis le clinicien introduit dans sa bouche la sonde. Il est conseillé de déglutir après quelques secondes pour permettre l’ouverture de la glotte.

Lorsque la sonde atteint l’œsophage, le patient évite de déglutir. Il peut arriver que le médecin soit amené à retirer ou à prélever certaines cellules. Cela est moins douloureux qu’il n’y paraît. Certains moments désagréables de cet examen, sont entre autres l’entrée de la sonde qui engendre le réflexe de nausée. Il y a aussi l’entrée d’air dans l’estomac qui provoque des renvois d’air.

Les précautions à prendre avant la fibroscopie

Il est important de rester totalement à jeun de la veille jusqu’au moment de l’examen. Cela est nécessaire afin que les voies digestives soient dégagées, propres et ainsi permettre une bonne visualisation des cavités. Cela évite aussi de vomir lorsque le réflexe de nausée survient après l’entrée de la sonde au niveau de la glotte. La plupart des patients sont souvent très anxieux par rapport à cet examen. Ainsi, au lieu de passer par la bouche, la sonde passe plutôt par le nez et est donc beaucoup plus fine. Certains patients peuvent recevoir un tranquillisant ou inhaler du Meopa pour se détendre.

Après l’examen

Si le patient a été mis sous anesthésie locale, les effets de l’anesthésie doivent complètement se dissiper avant qu’il ne puisse manger ou boire à nouveau. Cela permet d’éviter que la nourriture prenne un autre chemin. De même, le patient sera mis sous observation pendant quelques heures si l’anesthésie a été générale. Les résultats de la fibroscopie sont rapidement disponibles et remis au patient, sauf en cas d’examen supplémentaire à réaliser au laboratoire.


Face à un malaise vagal, que faire ?

Nul n’est à l’abri d’un malaise surprise. Pour avoir le reflexe et connaître les gestes qu’il faut, il est important de se ressourcer. C’est ce que nous vous proposons à travers cet article qui renseigne sur le malaise vagal. Prenez donc quelques minutes de votre temps pour découvrir le comportement à adopter face à un malaise ou choc vagal.

Que savoir sur le malaise vagal ?

Le malaise vagal est le ralentissement de la fréquence cardiaque. Ce ralentissement est associé à une chute de la pression artérielle. Le malaise vagal cause une lipothymie, c’est-à-dire une perte de connaissance brève et partielle. Lorsque cette perte de connaissance est totale, on parle d’une syncope vagale. Les premières découvertes sur ce malaise ont été possibles en 1907 grâce au neurologue et pédiatre britannique William Gowers. Le malaise vagal se produit généralement par la densité des activités au niveau des systèmes nerveux sympathique et parasympathique. La stimulation excessive du nerf vague en est la véritable cause.

Symptômes

Le choc vagal peut arriver à tout le monde, que nous soyons vieux, jeunes ou enfants. Les signes annonciateurs sont multiples. Les personnes concernées par le malaise vagal présentent les symptômes suivants :

  • transpiration abondante
  • vertige
  • troubles visuels
  • maux de tête
  • phobies
  • faiblesse musculaire
  • stress
  • troubles digestifs
  • acouphènes
  • chaleur intense
  • grossesse, etc.

Il est important de rester attentif au fonctionnement de l’organisme car les organes tels que le cerveau, l’estomac, le cœur et l’intestin dépendent du nerf vague. Lorsque vous vous retrouvez dans ces conditions annonciatrices de malaise vagal, que faire ? Pas de panique. Il suffit d’avoir des réflexes simples comme celles que nous vous proposons.

Quelques conduites à tenir en cas de malaise vagal

Le malaise vagal, dans la plupart des cas, est sans gravité. Mais il est important d’avoir quelques notions pour vite retrouver la forme car la chute qu’il provoque peut être source de traumatismes. Si vous êtes en face d’une personne en malaise vagal, il faut :

  • spontanément l’allonger de sorte que ses jambes soient surélevées ou en Position Latérale de Sécurité (PLS)
  • vérifier si la personne respire et est consciente
  • contrôler son pouls
  • oxygéner la personne
  • questionner la victime pour en savoir plus sur ses antécédents médicaux (grossesse, allergies, diabète, traitements particuliers…)
  • alerter les secours si la victime tarde à prendre conscience, etc.

Il est possible qu’une personne ait le malaise vagal à répétition. Pour éviter cette situation, il faut, après un premier malaise, que la victime se repose et mange. Il faut qu’elle évite les mêmes positions pendant longtemps (assis, debout, accroupie…) pour favoriser la circulation sanguine. La contraction des muscles est une bonne chose. Il ne faut pas aussi négliger d’aller en consultation pour écarter les risques de traumatisme.

De façon générale, après un bon repos, un malaise vagal cesse naturellement. Néanmoins, il faut souligner que le choc vagal peut être récurant chez une personne. Dans ce cas, il est important de suivre un traitement médical. Midodrine est un médicament utilisé le plus souvent pour ce traitement. Il est important de prendre conseil chez son médecin ou pharmacien pour éviter autant que possible les effets secondaires. On peut aussi suivre une rééducation par tilt-test qui est la pose d’un stimulateur cardiaque.


Taux trop bas ou trop élevé d’hématocrite: quelles implications ?

Les hématies constituent les principales cellules du sang. Elles sont chargées du transport de l’oxygène à travers tout le corps. Que signifie l’hématocrite ? Comment mesure-t-on son taux ? Quels sont les facteurs à l’origine de la variation de son taux ? Quelles sont les conséquences de sa variation ? Trouvez les réponses dans cet article.

Qu’est-ce que l’hématocrite ?

L’analyse du sang permet d’évaluer un certain nombre de paramètres de santé dont le taux d’hémoglobines et aussi de d’hématocrite. L’hématocrite désigne le volume ou le pourcentage qu’occupent les globules rouges par rapport au volume total du sang dans le corps. Étant un taux, ce volume est exprimé en pourcentage par rapport au volume total sanguin. Le taux d’hématocrite varie en fonction du sexe et de l’âge de l’individu. Il est plus élevé chez l’homme que chez la femme. Cela est dû à la production de testostérone chez l’homme. Chez l’homme, il varie entre 42 et 54 % alors que chez la femme, il est compris entre 38 et 46 %. Le taux d’hématocrite d’un nouveau-né est plus élevé et chute progressivement lorsque ce dernier grandi.

L’hématocrite étant lié au volume des hématies, il peut augmenter ou baisser en fonction du nombre de globules rouges par litre de sang. Autrement dit, plus le nombre de globules rouges par litre de sang est élevé et plus le taux d’hématocrite l’est aussi. L’augmentation ou la baisse de ce dernier a des implications directes sur l’état de santé d’un individu. Le taux d’hématocrite et le taux d’hémoglobine sont évalués pendant un hémogramme complet ou lors de la Numération de la Formule Sanguine.

Taux d’hématocrite élevé : causes et implications

Le taux d’hématocrite peut être élevé à la suite de l’augmentation de la glycoprotéine sanguine appelée érythropoïétine. L’érythropoïétine est une hormone dont la teneur élevée entraîne systématiquement l’augmentation du volume des globules rouges. Cette augmentation provoque à son tour l’augmentation de l’hématocrite, qui va souvent au-delà de 55 %. Par ailleurs, un taux d’hématocrite élevé peut être dû à la déshydratation. Il peut aussi être dû à la présence de maladies telles que les cancers, la maladie de Vaquez, la maladie d’Addison et aussi les maladies pulmonaires. L’implication directe de cette augmentation est qu’elle peut provoquer des accidents vasculaires, l’hypertension ou les acouphènes.

Taux d’hématocrite bas : causes et implications

Le taux d’hématocrite peut baisser et traduit en générale des signes d’anémie (volume d’hémoglobine bas). Cette baisse peut être due à une insuffisance en fer, à des pertes sanguines ou à la diminution des certaines teneurs sanguines. En effet, l’anémie peut être causée par un Taux Corpusculaire Moyen en Hémoglobine (TCMH) bas. Elle peut être aussi causée par une Concentration Corpusculaire Moyenne en Hémoglobine (CCMH) basse. L’implication directe est le diagnostic de l’anémie mais qui doit être confirmée en analysant aussi les résultats du volume globulaire moyen.